Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle, et un sentiment d'échec et d'incompétence dans le travail. Il est considéré comme le résultat de l’accumulation d’un stress professionnel chronique.
Pour les premiers observateurs, le syndrome d’épuisement professionnel vise principalement les personnes dont l’activité professionnelle implique un engagement relationnel important comme les travailleurs sociaux, les professions médicales, les enseignants.
Les connaissances accumulées depuis ont conduit à étendre les risques de manifestations d’un syndrome d’épuisement professionnel à l’ensemble des individus au travail, quelle que soit leur activité.
Mais les professions dites « aidantes » gardent leurs spécificités, du fait de « l’exigence émotionnelle » de leur quotidien. En particulier, les soignants sont amenés à recevoir une grande quantité d’émotions négatives, tout en devant contrôler leurs propres émotions. S’ajoutent à cela toutes les contraintes administratives, physiques, ainsi que personnelles Car c’est bien de la personne dans son ensemble et au coeur de son environnement dont il s’agit.
Comment prévenir cet épuisement aux conséquences psychologiques, physiques mais aussi économiques désastreuses ?
Les neurosciences, la psychologie positive et les recherches biologiques combinées ont apporté un nouveau regard, où chacun peut redevenir acteur.
Prendre soin des autres, c’est d’abord prendre soin de soi !
A l’issue de la formation, les professionnels disposeront de nouvelles compétences pour repérer et prévenir l’épuisement professionnel, en particulier par l’acquisition de stratégies de gestion du stress et de renouvellement.